Qu’est-ce que le coaching?

C’est un accompagnement, un processus, une relation, une alliance, et pour reprendre le terme de Thierry Chavel, une « reliance ».

A l’heure où le coaching est « industrialisé », où chaque coach tente de se singulariser dans la foule des coachs sur les réseaux sociaux, où tant d’écoles de coaching émergent du fait d’un secteur tellement lucratif aujourd’hui, il y plus d’écoles qui vivent du coaching que de coachs… et il y a autant de coachs que de coaching.

J’aimerais clarifier et vous aider à comprendre le coaching que je vous propose et faire la part des choses.

Je définirais deux types de coachings :

  1. Le coaching de la relation, où le coaching est « horizontal » et un moyen par lequel les outils, les échanges intellectuel et comportemental, les rapports « avec » les conflits, le pouvoir, les autres …, les apprentissages « tendance » de l’assertivité, le mieux vivre, …, les plans d’action, les conseils, le résultat prévalent. Un coaching où le coach est en position haute, un « sujet supposé savoir » comme le dit Lacan, un « renvoyeur de balles » qui, à une demande, apporte une solution, une réponse.
  2. Le coaching de la reliance, « vertical », là où la relation nous échappe, portée par quelque chose qui ne nous appartient pas, par « plus grand que nous » et qui fait que « ça coache ». C’est le coaching de la patience, du « savoir attendre » comme le décrirait François Roustang, de la Présence inconditionnelle, du silence et du vide où « l’essentiel se passe de mots » comme le dirait Yannick Haenel. C’est l’accueil des synchronicités, des déclics, l’écoute de tout ce qui se passe dans « l’ici et maintenant » qui nous renvoie à « un ailleurs et autrefois ». Il s’agit d’un pèlerinage vers soi du coaché. Le but du coaching c’est d’amener le coaché à l’autonomie. C’est une aventure de la vie vivante dans la foi et la confiance que tout est possible. C’est aider à mieux agir. C’est réfléchir sur notre rapport « au » conflit, au pouvoir, aux autres… C’est apprendre à nous déprendre de nos egos. Redonner du sens.

Le coach est « ramasseur de balles », dans l’empathie, la suspension de jugement, la bienveillance inconditionnelle, dans l’écoute-présence, un témoin qui résonne comme un tambour, dans une position d’humilité radicale, au service du coaché.

Enseigné par Socrate, le coach utilise la maïeutique, aide à faire un pas de côté, accompagne le coaché dans la traversée de ses émotions, et dans « l’accouchement » de qui il est, à lui-même. La destination, c’est le chemin et la joie inconditionnelle.

Le coach encourage le coaché, l’aide à faire face à ses démons intérieurs et ainsi à se (re-)connecter à sa puissance libératrice. Le changement extérieur procède du changement intérieur.

C’est ce coaching là que je propose. Un coaching qui transcende, qui nous dépasse puisque relié à « plus grand que nous » et qui promet une libération et une joie inconditionnelle.

Pourquoi entreprendre un coaching ?

Le coaching professionnel peut être utile dans de multiples situations, en cas de :

  • Management d’une équipe, d’une entreprise
  • Changement de poste
  • Changement de métier
  • Difficulté à communiquer, à s’exprimer, à recevoir un message difficile
  • Difficulté dans les relations avec la hiérarchie, les actionnaires, les analystes, les collaborateurs, les équipes, les clients, les fournisseurs, les partenaires…
  • Stress
  • Mal-être à son travail

Les dirigeants, les managers sont souvent seuls face à une obligation de résultats, seuls pour définir la stratégie, la marche à suivre, seuls face aux innombrables difficultés, soucis, aléas, tracas, impondérables en tout genre qui rythment la vie d’une entreprise. Par conséquent, ils se retrouvent constamment « le nez dans le guidon » dans l’action, le stress avec un rythme de travail ne leur permettant pas de prendre facilement du recul, des parenthèses de réflexions, un regard dégagé sur la situation, alors que la complexité de leur fonction l’imposerait justement. Plus que tout autre, le dirigeant, le manager, en raison de son isolement, a besoin d’échanges et de confrontations pour tester ses idées et prendre ses décisions.

Le coaching est une des réponses qui offre au dirigeant, au manager, un accompagnement adapté et spécifique. Il permet un espace de parole protégé, de prises de conscience.

Le travail consistera d‘abord à évaluer la situation, à diagnostiquer les besoins, et enfin à déterminer les actions à entreprendre.

Le coaching personnel :

C’est l’accompagnement d’une personne dans sa globalité dont l’objectif est l’élaboration, la mise en œuvre de son projet de vie qui peut être d’ordre personnel, professionnel, social, etc … Il vise à la croissance, la confiance en soi, la responsabilité, à l’autonomie de la personne.

Le coaché décide lui-même des changements qu’il veut opérer, de l’objectif à atteindre. Le coach, garant du processus, veille, soutient, apporte le cadre et la sécurité nécessaires à la progression en partant du principe que le coaché possède en lui-même ou dans son environnement toutes les ressources dont il a besoin.

Fragilisé, démuni, soucieux de construire sa vie selon sa propre conception, de faire ses propres choix, de se positionner dans un monde bouleversé sans cesse en mouvement, l’individu exprime de plus en plus le besoin de « se poser » au calme face à un coach et de s’entendre trouver, face à lui, des réponses.

Le travail consistera d‘abord à évaluer la situation, à diagnostiquer les besoins, et enfin à déterminer les actions à entreprendre.

 

 

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